Comment ne pas être heurtés par les images qui nous parviennent de Mayotte. Le temps viendra de déterminer comment une catastrophe naturelle a pu impacter si fortement le territoire national entraînant la mort, la destruction et l'extrême-précarité sur son passage.
Mais l'urgence est bien à la mobilisation de toutes les énergies, publiques, privées, individuelles comme collectives.
Notre association n'a pas particulièrement de vocation humanitaire, mais face à cette situation, il nous a semblé naturel de nous associer à cet effort national. Dans ce sens, le conseil d'administration de l'association, sur proposition de son comité directeur, a validé la signature symbolique d'un chèque de 5000 euros à destination de la Croix-Rouge française.
Il y a quelques années, notre association avait répondu à un appel à projet de l'Etat pour la construction et la gestion d'un centre d'hébergement d'urgence sur la ville de Tsoundzou II. Nous avions fini deuxième et n'avons donc pas développé d'activité sur l'Ile, toutefois, nous nous y étions déplacés afin de prendre des contacts et de mieux comprendre la réalité de terrain.
C'est donc également avec cette connaissance sensible que nous avons observé les terribles conséquences du cyclone sur une ile qui nécessite une intervention publique et générale majeure. Comme acteur de la résorption des bidonvilles en Ile-de-France, nous savons qu'un volontarisme structuré et intelligent, associé à des moyens adaptés est la solution pour mettre fin à ce type d'habitat et à ses conséquences.
Nous en profitons pour saluer l'ensemble des élus, acteurs de terrain et collectivités que nous avions pu rencontrer sur place (Communauté d'agglomération Dembéni - Mamoudzou (CADEMA), Ville de Mamoudzou, Etablissement public foncier et d'aménagement de Mayotte EPFAM).
Nous serons attentifs dans la durée à la situation sur Mayotte, et n'hésiterons pas à mettre à disposition nos capacités d'ingénierie et de savoir-faire à nos partenaires sur l'ile.
Publié le jeudi 19 décembre 2024